[Test 3DS] The Legend of Zelda : A Link Between Worlds

Le par

Il y a des jeux comme ça... Ils marquent une genération, et deviennent des légendes, c'est le cas de The Legend of Zelda : A Link to the Past. Alors quand Nintendo annonce une suite qui va s'inspirer dans les grandes largeurs de ce monument, il faut comprendre l'attente et l'effervescence des joueurs. Et nous y voilà, le nouveau jeu Aventure Action pour Noël, A Link Between Worlds. Alors est-ce que Nintendo a réussit son coup en nous offrant un jeu qui marquera, une fois de plus, son empreinte de tunique verte dans le monde vidéoludique ?


Un Zelda qui sent bon la peinture.

Nous voici une fois de plus dans le monde d'Hyrule, plus précisément dans notre petite maisonnette de cambrousse, endormit, près du masque de Majora (priez pour un remake mes enfants, priez). Puis vos rêves se transforment en cauchemars, un monstre et le cri d'une demoiselle en détresse vous perturbant votre sommeil réparateur, parce que péter des jarres c'est crevant, soyons d'accord. QUAND SOUDAIN, un jeune garçon vous éveille (de manière douce). Et ceci est le début de l'aventure de Link ! Vous allez alors faire principalement 2 rencontres. Premièrement Lavio, un personnage étrange, habillé en lapin violet, accompagné de son acolyte volant avec un design vraiment pourri, va venir squatter chez vous. Mais comme vous êtes sympa et surtout que vous savez toujours pas parler pour lui dire de se casser, il va rester chez vous et profiter de cette occasion pour vous vendre ou louer des objets. Attends, attends ? Louer ? Oui, louer, et là vient se greffer une des plus grandes nouveautés de ce soft. En effet qu'est ce que cela implique t'il mon bon Monsieur ? Vous avez accès à tous les objets pour une certaine somme de location, que vous allez devoir rendre si vous perdez tous vos cœurs. Mais cela veut aussi dire que vous allez pouvoir prendre (presque) TOUS les objets quasi directement, il suffira de chercher quelques rubis, monnaie du jeu. Et là c'est la débandade, go partir à la chasse aux quarts de cœur directement par exemple (4 quarts de cœur rajoutent un cœur à votre vie, il y a 20 cœurs en tout dans votre jauge de vie), ou bien découvrir quelques quêtes annexes dont la principale est de rendre des bébés bigorneaux à leur maman. Mais surtout, et là où la communication s'est appuyée, faire les donjons dans l'ordre que vous voulez ! Le monde devient ouvert et vous allez pouvoir découvrir chaque recoin d'Hyrule. Rassurez-vous (ou pas), quelques objets seront trouvables dans les donjons comme dans les anciens jeux de la licence.

Alors okay, c'est sympa d'avoir en sa possession au bout de 2-3 heures, mais le jeu s'en retrouve tout de même simplifié car vous allez trouver des quarts de cœur facilement par exemple. Outre ce système de location/achat, chaque utilisation d'objet vous consommera une partie de votre jauge d'endurance, donc plus besoin d'agrandir ses sacs de bombes ou son carquois pour augmenter le nombre de bombes/flèches que vous pouvez garder sur vous puisque ça existe plus. L'utilisation sera limitée par votre jauge.

La deuxième rencontre et celle du grand méchant de cette version, Yuga (là aussi le design est loupé, un clown dégueulasse pas charismatique, c'est ce que je vois). Sa passion à lui c'est de transformer des personnages clés en tableau. Ce qui va entraîner quelques complications puisque vous allez découvrir qu'Hyrule et étroitement liée à Lorule, un monde parallèle, une version dark où de nouvelles espèces de monstres apparaissent, de nouveaux secrets, de nouveaux personnages tel Hilda, la version parallèle dark de Zelda.. Les passages se feront par des failles interdimensionnelles que vous allez pouvoir traverser en vous transformant vous-même en peinture. Seconde plus grosse nouveauté du jeu car ceci va vous permettre de vous coller au mur, vous octroyant le droit de traverser des gouffres, de vous protéger des attaques vous visant ou bien encore de prendre rubis ou cœurs, eux même transformés en graffitis. Cette transformation est un cadeau qui va, comme l'utilisation des objets, consommer votre jauge d'endurance, vous forçant à quitter ce mode lorsqu'elle est vide. Mais sincèrement cette capacité va vous demander un temps d'adaptation, parce que personnellement j'ai mit du temps avant de me dire « Ah mais tiens un gouffre, je vais utiliser le mode tout cheaté là ». Pourtant ceci est indispensable et va vous permettre, comme la vue du jeu et ¾ de haut, de vous plaquer contre les endroits que vous ne pouvez pas voir en tant que joueur, et déceler les secrets des mondes d'Hyrule et de Lorule.




Les donjons de Zeldaheuk.

Les donjons sont la clés de voûte du gameplay des Zelda, les faires dans n'importe quel ordre apporte un sentiment de liberté qui n'est pas de refus mais pas si intéressant que ça. Mais surtout, ce sont des donjons excellents. Même si parfois vous n'allez pas avoir besoin, du moins pas absolument, des objets de Lavio, les énigmes sont propres, bien pensées, et surtout très faisable. Enfin même un peu trop. Les donjons sont courts et là je trouve que c'est très intéressant, la seconde moitié du jeu, je voulais faire un donjon, puis un autre, et encore un autre car des petits donjons hyper bien faits, c'est accrocheur, une petite dose de shoot, encore une, encore une !! Je trouve que ça accélère le rythme du jeu dans le bon sens. Les boss sont, en majorité, mais juste, vraiment j'exagère pas, des tueries. Tension, difficulté pour certains (malheureusement pas tous, il y en a qui sont trop trop trop simples), design sans reproche, réflexion (rapide mais réflexion quand même), j'ai adoré ces boss, surtout celui du donjon des Ténèbre. Finalement, certains donjons sont hyper originaux, une prison ou la coopération avec une détenu est le pilier de la réussite (là encore le boss de ce donjon... Exceptionnel), des labyrinthes où il faudra switcher entre lumière et ombre pour avancer, ou bien encore un donjon de glace sur plusieurs niveaux. Je ne tarie pas d'éloge envers ces donjons mais je vous ai pas encore parler de la bande son ? Mais là, mes chers amis, là !!! Là on a une des meilleures OST de la 3DS, limite une des meilleures OST des Zelda, voir de la culture vidéoludique elle-même ! Les remasterisation des thèmes classiques des Zelda sont, littéralement, à tomber par terre (et chance ! Vous allez l'entendre souvent). Mais les musiques des donjons... OMG, juste OMG. Je suis entrer dans le donjon du sable, j'ai posé ma console sur mon bureau et j'ai navigué sur le net avec la musique en fond. Sans me lasser. Sublime.

Bon je suis trop gentil avec le jeu là, surtout qu'après tout je l'ai pas taaaant aimé que ça (choquant n'est ce pas ?). Okay les donjons sont à violer un poney mais comme dis au-dessus y'en a pas beaucoup. Mais surtout l'histoire n'est pas épique pour un sou. L'histoire est en 2 phases, chercher 3 couilles, pardon des perles, et sauver 7 blaireaux incapables comptant sur un orphelin pour les sauver, pardon 7 sages respectueux. Et 2 phases principales c'est peu, vite fait, surtout avec tous les objets à votre disposition. Et comme je disais ça rend le jeu moins épique, une quête presque transparente, futile même, juste une raison d’enchaîner les donjons. Et ça me rend triste, car on se sent pas du tout dans le scénario ou dans l'aventure, on veut juste enchaîner les donjons et faire quelques quêtes annexes pour se dire qu'on a pas fait le jeu d'une traite.

Et graphiquement, c'est un style particulier. Des couleurs chatoyantes, bien choisies, pour ça il n'y a aucun soucis. Mais ce style ne plaira pas à tous, le charadesign de Link est foiré, même hyper foiré. De même pour Yuga. Pourtant les 7 sages et Zelda, ainsi qu'Hilda sont magnifiques, ça jette du chaud et du froid en somme. La 3D activée est un gros plus dans l’appréhension de votre environnement, le gameplay du jeu joue beaucoup sur le haut/bas de la salle, ou de la parcelle du monde, ou vous êtes. Sauter un obstacle sera facilité avec la 3D active. J'avoue que j'ai tenté un donjon sans 3D et j'ai galéré un peu plus. D'ailleurs le jeu est d'une fluidité ! C'est impressionnant. On sent bien les 60fps, même en 3D active et ça c'est un gros point positif qu'il faut surligner !

Pour finir je salue un multi via streetpass sympathique, où vous pouvez combattre des Dark Link représentant le joueur que vous avez croisé, avec un matériel qu'il aura choisie préalablement. Le Dark Link sera chargé dans votre console et se retrouvera près d'un pommier ou vous allez pouvoir lui éclater ses dents, ce sera plus simple pour manger la compote (hahahaha)


En conclusion que dire ? Quand j'ai finis ce jeu je n'étais pas emballé. Le manque de dimension épique à la quête, la facilité du soft, la durée de vie de 12h sans prendre son temps (sans prendre son temps j'insiste !!! 17 cœurs, pas mal de secrets en 12h pile !!! Je planche pour 18-20h pour tout avoir) C'est court pour un Zelda (mais pour un jeu de nos jours c'est correct, il faut nuancer). Pourtant le jeu n'est que points positifs (quasiment), l'OST sublime qui reprends des thèmes déjà onirique des Zelda, un 60fps qui flatte l'oeil, des donjons inspirés, je sais tout ça, et pourtant... Ce Zelda ne m'aura pas autant marqué qu'un Wind Waker, qu'un Minish Cap ou bien encore, que le cultissime Ocarina of Time. Donc si on me demande de recommander un Zelda sur 3DS, je dirai OoT. Et ça me rend triste de dire ça car ce jeu à d'excellents atouts, mais son côté, justement, « Zeldaïesque » est trop faible à côté d'autres.


Les points +

  • 60 FPS ça impressionne

  • La 3D sert à quelques chose, et tant mieux !

  • L'OST à tomber par terre


Les points -

  • Un Zelda pas épique

  • Certains charadesign

  • Beaucoup de choses sont trop simples


Ma note : 8/10


XDaarken


Catégories :
Action, Adventure
Date de publication :
22/11/2013
Éditeur : Nintendo
Nombre de joueurs : 1

Sources des images :

Nintendo.fr et Gamerside.fr

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